« on a passé des heures, assis au comptoir. » ♪ pearl

PEARL &' ROBYNN

au bar.

« on a passé des heures devant le miroir, mais y'a personne qu'est là pour le voir. on est resté des heures, assis au comptoir, mais y'a personne qu'est venu au bar. j'ai pas bougé mais là j'abandonne, tu sais j'ai plus de fierté que ça. j'ai passé six ans à être le même homme, je sais plus plaire, j'connais plus ça. »

Le soleil s'était couché depuis un moment déjà, et la nuit était largement tombée sur l'île. C'était une belle nuit et, bien que froide, la lune permettait quand même un peu d'éclairage. Accoudé au comptoir, Robynn désespérait. C'était badant, encore un soir où il rentrerait seul. Vacances, vacances ! Nan, sans déconner ! Et lui qui pensait que les Bahamas, c'était cool.

Il en avait bien rencontré, des filles ici, mais va savoir pourquoi, ça n'avait marché avec aucune. Il était trop vieux, ouais, c'était surement ça. Mais vingt-six ans bordel, c'était pas un papy nan plus ! Nan, c'était pas ça, pas du tout même. Le problème ? Il le connaissait très bien, mais trop blessé, il avait encore un certains mal à l'avouer. A se l'avouer. Il avait passé six ans avec la même fille. Six années de sa vie perdues à faire des projets, à galérer, à réussir finalement. A faire d'autres projets. A se planter. A en faire d'autres. Et ainsi de suite, jusqu'à il y a cinq mois.

Le jeune homme secoua nonchalamment la tête ; mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Tout seul, accoudé au bar, au beau milieu de la nuit. Blasant. Surement que son frère était, lui, en train de s'éclater comme un fou, ou un truc du genre. Il était surement en boite, ou alors avec une fille, le chanceux. Ridicule. Il était ridicule. Un soir, ou peut-être un matin, va savoir quelle heure il était. Assis sur un tabouret, à se faire chier comme un raz mort. Tiens, il se faisait tellement chier qu'il arrivait même à imaginer les occupations de son frère. Le jeune soupira et, d'un signe de la main, interpella le serveur. « J'vais prendre une vodka. » le jeune homme réfléchit un instant ; une vodka comment, à quoi ? « Ou deux, en fait. » incapable de réfléchir, paumé. Bordel, c'était du grand n'importe quoi. « Ajoutez-y c'que vous voulez, j'm'en fous. » allez hop, il était parti pour une soirée défonce. Enfin.. presque ?

« Pourquoi faut-il que les gens s'en aillent pour qu'on s'aperçoive qu'on les aimait ? » .

Le soleil s’était couché, il y a pas mal de temps. J’étais dans ma chambre d’hôtel pensant à mon meilleur ami. Comment j’étais aussi de bête, je l’aimais comme pas possible, mais je me suis rendu compte trop tard, comme à chaque fois. Qu’est-ce que j’allais faire pour m’occuper. Fallait que j’arrête de déprimé et je sorte m’amusé. Je me levais de mon lit et je pris mon sac et direction le bar. Pour quelle raison, franchement j’en aie aucune idée. Me bourré la gueule, serait bien tentant en faite. Pourtant, je n’étais pas comme ça d’habitude. Je déteste être amoureuse, ça fait bien trop mal. J’étais habillé d’une simple robe blanche avec mes cheveux bouclé qui tombait en cascade sur mes épaules.

Direction le bar le plus proche. Je ne connaissais pas vraiment la ville. J’étais venue ici en simple touriste, même si maintenant ça me tente d’habité au Bahamas. Surement parce que je pourrais enfin l’oublié. Pourtant tout le monde sait que je ne veux pas l’oublier. Je suis comme ça, très compliqué et surtout très vulnérable à cause de ça. Rho Pearl, tu vas arrêté de pense à lui, ça en devient dépriment. Puis, quelque seconde plus tard, j’arrivais enfin à un bar.

Je rentrais donc et je me dirigea directement au comptoir. M’installant bien confortablement sur une chaise et je regardais le serveur. Qu’est-ce que j’allais bien boire. J’en avais aucune idée en faite. Je regardais les alentours et je remarquais un jeune homme qui avait commandé deux vodka. Soit il était tellement déprimé soit il ne savait plus du tout ce qu’il fait. Je crois qu’il a senti mon regard car il venait tout juste de me regardé. Je n’étais pas gênée sauf qu’une fille qui regarde un mec ça veut dire beaucoup de chose, vous ne trouvez pas ?

Je détournais mon regard pour regardé le serveur et demanda « Une vodka s’il vous plait. « c’était sur, j’étais vraiment déprimé à quoi bon de faire semblant. Il me manquait tellement, si seulement j’aurais pu faire marche arrière, je pourrais peut-être lui dire que je ressentais la même chose que lui, qui sait ce que j’aurais pu faire.