Je te ferais plier parce que je ne peux connaître la défaite

where are those fucking chickens ?

PSEUDO/PRÉNOM - Jake
COMMENT T'ES ARRIVE LA, MON POTE ? - Je suis un ancien
DIS, TU M'AIMES ? - Je n'aime personne
T'AS ENVIE DE ME FAIRE DES BÉBÉS ? - non
UNE KASDEDI, PEUT-ÊTRE ? - Tu disais?
AUTRE CHOSE, MON CHOU ? - pas que je sache

got my ass squeezed by sexy cupid.

Me penchant pour saisir la balle, je me redressais avant de la lancer à mon père tandis que celui ci riait de mes échecs répétés. Je tenais de mon grand père paternel, un italien pure souche, son inexplicable fierté maternelle, et ce côté ne me permettait pas de prendre les moqueries quand à ma défaite avec le sourire. Vexé et surtout mauvais joueur, je luttais pour ne pas jeter la batte à terre et la levait une seconde fois, près à frapper avec force et cette fois ci à le faire courir. Je n'avais que huit ans mais je me savais complétement apte à le faire. Serrant la batte dans ma main, j'attendis les genoux fléchis et l'œil ouvert. La balle fut lancée. Je la suivis avant de frapper avec force. Dans le vide. Mon visage se décomposa sous la honte tandis que mon père, bien que gentiment, se moqua de plus belle. Profondément vexé, je lançais la batte sur le sol avant de partir en boudant. Ma mère me récupéra au vol et prononça des mots que je n'ai jamais oublié. « Il faut te battre pour ce que tu veux Alec et sans jamais blesser la tête » Profondément touché, réfléchissant à sa phrase, je repartit vers le terrain. De nouveaux échecs. De nouvelles choses à prouver. Mon père se moqua moins surveillé par l'œil noir de ma mère. Je tentais, encore et encore. Parfois je la frappais, simplement par chance. Je frappais par technique à mes douze ans et je devins un joueur de base ball professionnel. Non pas parce que j'étais bon naturellement mais parce que j'avais appris la leçon. « Ne jamais courber l'échine. »

Repoussant la feuille, je baissais la tête avant d'ouvrir la valise pour prendre les différentes parties de l'arme. C'était facile à monter, facile à utiliser. Attachant le silencieux, je jouais des muscles avant de pointer l'arme, fermant un œil pour regarder dans le viseur. Ma cible était de l'autre côté, près d'une silhouette féminine aux courbes délicieuses. Dommage pour elle, elle allait voir son couple voler en éclat. Appuyant sur la détente, la balle partie avant de se ficher dans le cœur de l'homme. Réagissant rapidement, je déboitais l'arme et la rangeais avant de filer vers la cage d'escalier pour redescendre. Passant par l'extérieur à partir du second étage, je glissais rapidement vers le bas avant de monter dans la voiture qui m'attendait. Les caméras trafiquées ne représentaient aucun danger et ma mission était un succès. La portière s'ouvrit soudainement et une magnifique jeune femme y entra, un sourire magnifique sur ses lèvres pleines. « Tu es doué Alec. Tu vas battre le record mondial de rapidité. » Je souris amusé, avant de me pencher vers elle le regard pétillant. « Peut-être. » J'avais deux passions. Mon métier et les femmes. Surpris? Je suis tueur à gage et je gagne très bien ma vie. Je travaille pour une agence depuis longtemps, mon tempérament de battant me permettant d'être rapidement vu. A côté, je travaillais dans la société de mon père et j'étais déjà à mon jeune âge directeur général. Connu dans le monde de l'ombre autant que dans celui du travail, j'avais une vie parfaite pour me camoufler et pour séduire. J'étais un félin aux aguets. Pour le moment prédateur. Mais souvent, les points fort se retournent contre nous.

Je n'ai jamais eu de véritables petites amies. Des ex pour la plupart que mon mode de vie faisait fuir. Le mensonge qui entourait parfois mes nuits d'absences passaient pour de la tromperie quand seul mon arme était une compagnie. Un choix que je respectais. Je ne suis encore jamais tombé amoureux. Où plutôt, je n'étais jamais tombé amoureux jusqu'à elle.

Ma visite de l'appartement était correcte. Je l'aimais bien mais je n'avais pas le coup de foudre tant espéré pour les lieux. J'allais refuser au moment où la porte voisine s'ouvrit sur une magnifique brune qui me laissa figé d'admiration. Son regard vert m'hypnotisa facilement quand sa grâce et les courbes de son corps m'obsédèrent. Un oui glissa entre mes lèvres et les clefs me furent remises une fois la signature posée. Cette femme était une des plus belles créatures qu'il m'ait été donné de voir. Cependant, j'étais un charmeur et le fait que je ne cache pas ce trait de personnalité me fit rapidement haïr par la splendide voisine qui m'avait poussé à acheté. Mais sa haine n'était qu'une motivation de plus dans la séduction entreprise. Cependant, ce que je ne savais pas était que nos parents se connaissaient et étaient résolus à nous faire sortir ensembles. Un coup de main déplacé mais étrangement accepté facilement vu la beauté qu'ils poussaient dans mes bras. Ce soir là, j'allais à un bal. A une soirée. Et ma cavalière était un bijou dont j'avais bien l'intention de prendre soin. Pourquoi m'obsédait-elle autant? Son sourire, son regard.... M'étais je fait percé par cette flèche me fuyant depuis toujours?