KIARA ♦ je suis drôle et j'ai même des gros seins.

got my ass squeezed by sexy cupid.

Kiara, ou June, ça dépend si elle décide que vous êtes intimes ou pas. Kiara c’est pour ceux qu’elle apprécie vraiment, vous savez ce que beaucoup décriraient comme des ‘amis’, elle préfère juste dire qu’ils comptent. June, c’est pour les autres, c’est le prénom que ses parents lui ont donné à la naissance, celui qu’elle a toujours entendu, enfin, ses parents, c’est peut être exagéré, c’est plutôt ses grands parents qui l’ont choisis. Puisque sa mère n’a même pas voulut la regarder à la naissance. Ca s’est arrangé après. Enfin, elle l’a toléré. Pas de l’amour, non, juste de la tolérance pour une enfant en mal d’amour, une enfant qui désirait simplement avoir une maman, à défaut d’avoir un père. Autant dire que ça n’est jamais arrivé. Entre Kiara et sa mère, c’est loin d’un amour fou, au contraire, elles s’évitent, elles ne s’adressent jamais la parole, elles se détestent, c’est aussi simple que ça, même si dans le fond c’est bien plus complexe. D’elle, elle n’a hérité que ses origines brésiliennes et françaises, pas un seul trait physique, pas un seul trait de caractère, elle ressemblerait à son père, l’homme ingrat qui a violé une femme, avant de l’abandonner enceinte dans une rue abandonnée de Paris. Voilà, c’est sa triste histoire, sa triste naissance, depuis, elle est venue habitée aux Bahamas, c’est bien moins compliqué qu’à Paris, c’est sa mère qui a choisit il y a quinze ans déjà, elle pouvait ainsi se noyer dans l’alcool à l’abris des regards de ses parents. Mais Kiara a grandit, et elle s’est même fait une vie, elle côtoie des gens, des amis ? Elle n’ira pas jusque là, il faut dire qu’elle est libre et volage, elle passe d’une personne à l’autre. Une accroche fixe ? Pas question pour la brune. S’attacher, ça ne vaut pas le coup, alors elle traine, avec des hommes le plus souvent, elle en fait ses soumis, et s’en va une fois lassée. Du haut de ses dix neuf ans, née un six octobre, la belle a choisit. Ce sera littérature pour elle. Juste des mots et des lettres pour former les plus belles phrases de la langue françaises. Elle ne rêve que d’une chose pour son avenir, vivre de sa passion, l’écriture, mais trop pudique, ses écrits sont ses trésors, elle ne les montre pas, alors comment pourra t-elle un jour affronter un avis constructif sur son travail ? Elle n’y pense pas, elle se contente du fin fond de son petit appartement modeste d’écrire, le roman de sa vie, et dieu seul sait qu’il est long… Parce qu’à tout juste dix neuf ans, elle a vécu des dizaines de choses.

« Kiara se prend pour le centre du monde. Mais elle est excellente cette fille. Un peu volage, un peu folle aussi sûrement, je ne sais pas, je pourrais ne pas dire tout ce qui lui passe par la tête. Je sais juste qu’elle m’a rendu dingue. Cette fumeuse vous retourne les esprits en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Elle fait de vous son objet, le pire, c’est que c’est bon de l’être. Cette fille est orgasmique. Jouissive. Elle donne cette impression d’être vivant, elle aime le risque, elle aime défier le danger, la vie, juste pour frôler la mort et s’en relever plus forte. Je ne sais pas ce qu’elle cache, mais c’est sûr elle cache quelque chose. Mais elle le dissimule derrière ses formes, celles qu’elle use merveilleusement bien pour vous mettre dans son lit, où elle veut et quand elle veut. C’est un personnage à elle toute seule. On ne comprend, pas, on subit avec elle. On devient vite accro, elle est juste comme une drogue. Vous savez, elle vous donne la sensation d’être exceptionnel, même si vous n’êtes qu’une épave. Elle respire la liberté, elle vit la vie à pleine puissance, elle n’a peur de rien, elle avance, inlassablement, sans vraiment que vous compreniez où elle veut en venir. Mais elle atteint son but. Mystérieuse, cette fille me rend dingue, même aujourd’hui encore. Elle l’a bien compris, elle en sourit quand je lui dis que je pourrais encore être son soumis si elle le voulait. Elle rigole aux déclarations d’amour, elle casse tout, elle déteste les sentiments, et les preuves d’affections, elle se contente d’une partie de jambe en l’air, à coup sûr orgasmique. Cette fille, n’est autre que la fille parfaite, pour un amour malsain et à risques, mais on la laisserait piétiner notre cœur sans rien dire, juste pour transpercer son mystère. Si vous la rencontrez, vous comprendrez. »

Soan, son dernier petit ami.

Le secret qu’il n’a pas découvert ? Il faut remonter dix neuf ans en arrière, quand ce brin de mystère et de charme n’avait pas encore vu le jour. Imaginez une ruelle abandonnée, dans l’obscurité, une jeune femme boucle la porte d’une petite boutique qu’elle tient dans le centre ville de Paris. Elle ferme la porte, vérifie dans son sac qu’elle a tout. Il n’en faut pas moins avant qu’un homme survienne de nulle part, et profite de sa force physique pour simplement la violer. Là, par terre, contre le bitume glacé, des cris étouffés, des sanglots, des larmes, des coups, et quelques mois plus tard, une grossesse. Il y a de nos jours des moyens d’éviter ce genre de chose, l’avortement. A croire que c’était trop difficile, trop compliqué, de ne pas rendre une enfant malheureuse, une enfant qui n’avait rien demandé, sûrement que les conséquences n’ont jamais été envisagées, toujours est il, le six octobre de l’année mille neuf cent quatre vingt dix, une petite brunette vit le jour. Ses grands parents lui donnèrent le prénom de June. Un prénom aux assonances douces pour une petite fille au fort caractère. Fort caractère ? C’est peu dire quand on connaît June, dès toute petite, elle a toujours voulut des tonnes de choses, fait des dizaines de caprices, mais cela a toujours caché une seule chose, un manque d’amour impressionnant, mais ça, elle est bien placé pour le raconter…

Je voulais un peu d’amour, un semblant d’affection. J’y avais droit non ? Tous mes souvenirs sont bercés de ton absence, j’ai toujours attendu, un signe, un geste, un mot, quelque chose pour me prouver que tu m’aimais. Et non, ma mère ne m’aime pas, ma mère ne m’a jamais aimé, je sais pourquoi, ça devrait couler de source, mais pourquoi moi ? Mais après tout on s’y fait ! On espère, chaque jour, mais on avance, j’ai grandis quand même, toute seule, je me suis enfermée dans mon monde, depuis toute petite. Celui de la littérature, j’ai aimais lire, pour m’évader, me transporter, changer de monde, quelques temps, quelques heures. Ca soulage, ça fait bien fou, ça redonne de la joie de vivre, ça rend heureux, vraiment heureux. L’écriture, la lecture, des mots qui résonnent comme des échappatoires, ça, et l’ignorance. Je l’ai ignoré, tout le CP, tout le primaire, tout le collège et même au lycée, elle et son problème avec l’alcool. J’ai pas eut une enfance normale, j’allais seule à l’école, je me réveillais seule, je me couchais seule, indépendante, je le suis devenu avec le temps, je n’ai pas eut le choix, j’ai grandis. Sur le droit chemin, le plus droit que j’ai trouvé tout du moins. Alcool, cigarettes, je ne pouvais pas passer à côté, mais je ne considère pas ça comme des drogues dures, des drogues qui tuent. Ce n’est pas mal, c’est juste soulageant, encore une fois. Et puis j’ai développé avec les autres une certaines façons d’être. J’ai essayé, les meilleures amies, les soirées pyjama. Mais bon sang parler des garçons inaccessibles durant des heures, très peu pour moi. Quel intérêt ? Moi, j’en connais pas d’inaccessibles, je fonce, et il tombe, comme des mouches. Il suffit d’oser, de leur montrer qu’on peut très bien aller voir ailleurs s’ils ne veulent pas, ils ont leur fierté, il préfère que ce soit eux. Ils viennent vous manger dans les mains. C’est marrant, les garçons. C’est encore plus marrant de les soumettre. Je suis dominatrice dans mes relations, je commande, c’est moi qui décide, quand je viens, quand je repars, quand c’est définitif. Un besoin de tout contrôler sans doute, mon psychologue disait que c’était parce que j’avais peur d’être abandonnée, et donc peur de m’attacher. Mais c’est bien beau, la thérapie ça se termine quand on a plus d’argent. On a plus eut d’argent, pendant longtemps, ma mère buvait, pas le temps de travailler. Mais j’me suis sortie de son taudis, je bosse, j’étudie, je mène trois vies. Et j’y arrive, je lui en veux, je ne serai sûrement pas aussi folle si elle avait été une mère, mais je me suis débrouillée toute seule, je sais que je suis capable. J’étonne, je surprends, les gens comprennent pas d’où vient ce mystère, c’est juste que je ne veux pas le raconter, c’est mes affaires, alors j’vais en cours, je ne fais pas de grandes folies sur le campus, c’est en dehors que je joue avec la vie. Les sensations fortes me font vibrer, me font jouir de plaisir. Risquer ma vie, courses de voitures, nouvelles expériences dangereuses, ça m’aide à me sentir libre et vivante. Parce qu’une partie de jambes en l’air ça suffit pas toujours. Je sais à m’entendre vous racontez ça, j’ai l’air d’une fille peu fréquentable, vous voulez restez loin et peut être que vous faîtes bien, mais il paraît que c’est trop dur avec moi, de pas s’attacher, de pas essayer, de me connaître. C’est ce qu’on dit, même si je vous conseille de pas vous laissez prendre dans mes filets, dans les filets d’une fille complètement paumée mais certes manipulatrice.

where are those fucking chickens ?

PSEUDO/PRÉNOM - push-up.
AGE - dix sept ans.
COMMENT T'ES ARRIVE LA, MON POTE ? - prd
DIS, TU M'AIMES ? - oui.
T'AS ENVIE DE ME FAIRE DES BÉBÉS ? - c'est toi qui a envie de m'en faire, nan ?
UNE KASDEDI, PEUT-ÊTRE ? - à lui.
AUTRE CHOSE, MON CHOU ? - à la crème * out *