ZIPPORA SEVEN ; when love become family.

© REgina.

« hermès joy de vazheles. » ♣ « 21ans. » ♣ « 21 mai, Paris. » ♣ « françaises. » ♣ ♣ « mannequin. » ♣ « célibataire. » ♣ « zippora seven (non négociable). »

got my ass squeezed by sexy cupid.

candies world

rainaert neel, eden. je dois la retrouver. il le faut. c'est une obligation. pas pour l'aimer mais pour la détruire, comme elle l'a fait il y a des années. j'ai besoin d'une revanche, qu'importe ce que cela pourra me coûter. mon attitude a l'air immature, mais si vous saviez. je veux détruire une vie et ce sera définitivement la sienne. elle m'a changée, du tout au tout. avec elle, j'étais cet homme sensible, sans elle, je ne suis qu'une pierre sans émotions. elle m'a permis de m'endurcir en m'abandonnant. n'aurais-je pas dû m'en douter ? ma vie est voué à l'abandon. déjà à ma naissance, je ne convenais pas à mes parents. laissé sur le parvis d'un orphelinat comme un lépreux. quelle meilleure preuve d'amour ? voir le bon côté des choses, on me rabâche cette phrase depuis la nuit des temps. ne pouvait-on pas simplement me laisser tranquille ? à croire que c'était bien trop demander. je préférais vivre reclus, loin de toute agitation. pour réfléchir, pour trouver une explication plausible à ce crime commis par mes parents, pour comprendre. les années ont passé, et sans m'en douter une seule seconde j'allais me trouver plus près de membres de ma famille que je ne l'aurais jamais espéré. je naviguais de famille en famille, me laissant bercer par le changement d'avis des gens qui m'adoptaient, je n'étais pas ce que je laissais paraître, disaient-ils. et ils avaient on ne peut plus raison. on m'avait répété que tout était basé sur cela, je ne voulais le croire, cependant j'exécutais les ordres. pendant une journée, je jouais l'enfant parfait, sociable et cultivé, mais je redevenais bien vite l'enfant blasé que j'étais réellement. puis je l'avais rencontrée. elle m'avait fait découvrir ma véritable nature avant de me laisser tomber avec une déconcertante facilité. après des mois de bonheur, elle s'en était allée, sans une explication. "je t'aime" m'avait-elle dit maintes fois. savait-elle seulement ce que cela signifiait ? j'avais fini par partir de Londres, ville aux infimes espérances pour m'exiler à Paris. Ville de l'amour. Putain. VU PAR HERMES. Il est venu, je l'ai vu, nous avons vaincu. Regard, rire, compréhension, caresses, sourires, baisers. Amour. Désillusion, horreur, rejet. Souffrance. Voilà toutes les phases que j'avais traversé avec lui. Je l'avais aimé, et je l'aimais toujours. Il avait bercé mes rêves les plus fous, jusqu'à ce que ma mère ne me fasse tomber de haut. Mon frère. Pire, mon jumeau. Celui qui avait su me comprendre comme personne, celui qui avait tout partagé avec moi n'était rien d'autre que mon frère jumeau. Je craquai et je le quittai sur le perron de son appartement, comme une lâche. Depuis plus rien, à part cet amour qui me ronge de l'intérieur, cette douleur qui fait briller mes yeux. J'aimerais te revoir, t'expliquer, tout t'expliquer. Mais je n'en ai toujours pas la force même après quatre ans d'absence, pourtant il va falloir que je trouve les mots, que je te regarde dans les yeux et que je te dise qu'il y a bien plus de choses entre nous que cet amour ardent.